Monumenta 2014 – L’étrange cité des Kabakov
Ilya et Emilia Kabakov, artistes d’origine russe, ont imaginé une ville utopique, nommée L’étrange cité.
Extraits tirés du JDD
« Dès l’entrée dans ce temple de verre et de béton, on est frappé par l’immensité d’un dôme d’acier de 24 tonnes et d’un peu plus de 13 mètres de diamètre, d’où s’échappent des volutes de lumière toujours changeante, comme celle d’un vitrail. Il fait écho à la verrière du Grand Palais et est posé à 60 degrés, inclinaison mythique pour Ilya : c’est celle des pyramides d’Égypte. »
Nous sommes ensuite invités à passer par les ruines d’un porte de l’ancienne cité :
La visite se poursuit en pénétrant dans les bâtiments suivant un ordre établi. La cité apparaît rapidement comme un labyrinthe. Lorsqu’un sort d’un pavillon, on ne sait plus où aller, les bâtiments se ressemblant, à droite, à gauche…on se plaît à se perdre dans les ruelles de la cité.
Le premier bâtiment est un musée…vidée de ses oeuvres et remplacées par des tâches lumineuses.
Chaque bâtiment est consacré à un thème. Voici le descriptif du dossier de presse de 4 pavillons:
Manas présente une grande maquette de Manas, une ville merveilleuse qui fonctionne sur deux niveaux, « céleste » en haut et « terrestre » en bas.
Le Centre de l’énergie cosmique est une tentative utopique d’extraire l’énergie cosmique et d’établir une communication avec la noosphère. Conservatoire de toutes les découvertes de l’esprit humain, elle pourrait, selon le chercheur russe D. Vernadski, servir de source permanente à toute créativité.
Comment rencontrer un ange ? propose un moyen spectaculaire de rencontrer un ange et pose la question de savoir dans quelles circonstances il peut venir à notre secours.
Les Portails dévoilent un projet mystérieux. Douze tableaux et une structure déclinent sous différentes versions l’image de portails se trouvant à l’horizon et analysent le passage symbolique d’ici à l’au-delà.
Le Centre de l’énergie cosmique me faisait penser aux diverses expériences menées sur l’île de Lost.
L’exposition se terminait par la visite de 2 chapelles : « la « chapelle claire » où sont accrochés des fragments d’images que le visiteur peut dans un travail sur la mémoire réunir en un puzzle. Et « la chapelle sombre » où d’immenses tableaux dans le style baroque du XVIe siècle sont suspendus dans le vide, sans haut ni bas, pour que le visiteur s’immerge dans la peinture. »
Une exposition qui demandait un peu de réflexion et qui permettait aussi de s’interroger sur nos cités contemporaines.